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L’honorable Arouna ISSIAKA, offre des équipements sportifs à la jeunesse de BININSI et de GOMEZ N’KPAROU.

Contrairement à plusieurs de leurs collègues de la mouvance présidentielle qui abandonnent les populations à leur sort à cause de leur silence coupable, les députés DÉMOCRATES de la neuvième législature comme c’est de leurs habitudes ; se sont rendus auprès de leurs mandants pour se rendre compte du calvaire à eux imposer par le gouvernement dit de la rupture. En effet l’adage qui stipule qu’après l’effort c’est le réconfort ne se justifie plus malheureusement dans ce pays car au Bénin aujourd’hui après l’effort c’est la misère, la paupérisation, l’endettement sans précédent et enfin le suicide ainsi en ont décidé les autorités dites de la rupture et leurs alliés. Cette rupture qui est vraisemblablement une rupture avec le bonheur et la prospérité partagée; œuvre inlassablement à ramener l’esclavage sous une autre forme et comme le malheur n’arrive jamais seul, certains parlementaires envoyés par les populations pour défendre leurs intérêts et contrôler les actions du gouvernement ont impitoyablement opté pour la défense des intérêts des bourreaux de leurs mandants qui n’ont que pour unique tort de les avoir envoyés pour une mission noble et républicaine. Par cette visite sur le terrain de l’honorable MOUCOURE BOKO Souley Malam et ses pairs DÉMOCRATES , les populations ont compris le marché de dupe et surtout ont dissipé l’illusion qui leur faisaient croire que certains députés sont au parlement pour les défendre. Ne dit-on pas souvent que c’est Lors des temps difficiles et de souffrance qu’on reconnait ses vrais amis ? Certainement oui les démocrates sont vraiment élus pour la cause commune de toutes les couches surtout celles défavorisées et laissées pour compte.Il est important ici de rappeler une phrase fétiche d’un homme d’État béninois humain et craignant son seigneur qui disait : << Une démocratie qui affame est un Poison pour le peuple >>. à l’opposé de cet homme d’État dévoué et au service de son peuple qui a lutté pour que son peuple tutoie le bonheur et vive dans la paix ; aujourd’hui c’est un système d’exploitation des producteurs qui a été mis en place et qui ne favorise guère aux pauvres producteurs qui ont souffert sous la pluie et le soleil pour cultiver le soja. Ces paysans qui sont aussi des béninois et qui nourrissent tous autres secteurs souffrent le martyr pour pouvoir écouler leurs produits alors qu’ils ont été habitués à la prospérité partagée par le régime de BONI YAYI. Comme il est de coutume dans des conditions pareilles il faut rester, patients et avoir foi en Dieu maître des épreuves et le très miséricordieux voici ce à quoi ont exhorté les démocrates aux pauvres populations abandonnés de tous à cause de la course aux richesses effrénées des uns et des autres. C’est dans un sentiment d’espoir et d’espérance que les populations ont libéré leurs hôtes de qu’ils sont très satisfaits pour leur sens élevé de patriotisme et d’humanisme.

Par ailleurs, face à cette situation qui n’est gaie pour personne ni à la population encore moins à la mobilisation des ressources de l’État dans notre pays, les députés LD proposent au gouvernement de lancer très rapidement la campagne de commercialisation du soja et de fixer un prix raisonnable pour l’achat du soja car si nous observons cette ruée vers le Togo pour la vente du soja c’est que le prix proposé au Bénin n’est pas rentable et risque d’endetter les pauvres populations qui ont payé chers le labour, les intrants agricoles, les insecticides, herbicides et main d’oeuvre pour les récoltes. Aussi est-il nécessaire de rappeler que le Bénin est doublement signataire de traités, conventions et protocoles sous-régionaux à savoir L’UEMOA et la CEDEAO. En effet, dans la liberté de Mouvement des marchandises en son paragraphe 2 de la section 3 du traité de l’UEMOA consacré au marché commun qui traite de la liberté de mouvement des marchandises ; il est clairement ressorti que les commerçants peuvent importer dans leur pays tout produit provenant d’un autre pays de l’Union à condition qu’il y ait été légalement produit et commercialisé et qu’aucune raison impérieuse tirée par exemple de la protection de la santé ou de l’environnement ne s’oppose à son importation dans le pays de consommation. C’est selon les textes de L’UEMOA.

En ce qui concerne la CEDEAO, le traité fondateur de l’organisation instaure en ses articles 35, 36, 37, 38 et 45 une coopération entre les Etats membres dans les domaines du commerce des douanes, fiscalité, des statistiques, de la monnaie et des paiements. D’autres textes additionnels ont complété les dispositions du traité. Il s’agit essentiellement de la conventionA| P4|5 |82 du 29 Mai 1982 portant institution du transit routier inter-Etat de Marchandises ( TRIE) , LE PROTOCOLE A|P1 |1 | 03 du 31 janvier relatif à la définition de la notion de produits originaires des États membres de la CEDEAO ; LE RÈGLEMENT C| REG4|4 | 02 relatif à l’adoption d’un certificat d’origine des produits originaires de la communauté. Par ailleurs, en vue de compléter le protocole A|P1 | 5| 79 relatif à la libre circulation des personnes, le droit de résidence et d’établissement, adopté à Dakar le 25 Mai 1979 , le conseil des ministres de la CEDEAO a adopté la décision C|DEC 8|11|79 celle ci porte sur l’exonération totale des de douane et taxes, la libre circulation des marchandises sans aucune restriction quantitative ainsi que le non paiement d’une indemnité pour perte de recettes résultant de l’importation. C’est d’ailleurs cette décision qui a amorcé le processus de libération des échanges dans l’espace communautaire. Voilà là l’illustration parfaite des règles de la CEDEAO sur le commerce.

Nous pouvons donc affirmer sans se tromper outre mesure que l’honorable MOUCOURE BOKO Souley Malam et ses collègues députés LD ont pleinement raison d’aller constater réellement le blocage des voies,routes voire pistes d’accès au Togo voisin malgré l’existence de toute cette panoplie de textes qui réglementent les échanges commerciaux et sociaux entre les peuples frères de la sous-région. Pour MOUCOURE et ses pairs, le gouvernement doit revoir sa copie car pour eux le blocage des routes ne saurait être la solution mais plutôt l’achat à un prix raisonnable du soja attenuerait les souffrances des populations et épargnerait notre pays du spectacle désolant qui n’honore pas notre pays dans la sous-région surtout qu’on donne des leçons aux autres dans la sous-région.

Enfin, le brassage entre les peuples de l’Afrique de l’ouest et particulièrement ceux de la CEDEAO a longtemps duré à telle enseigne que ces peuples échangent beaucoup de choses, font bien de choses ensemble et les dissocier à travers des barrières artificielles érigées n’arrangent personne encore que la colonisation n’a pas pris en compte les ethnies avant de diviser les territoires. Nous exhortons les membres du gouvernement a revenir dans de meilleurs sentiments afin de discuter avec les vrais producteurs pour que notre pays sorte gagnant enfin de compte.

Kasmal Abdel SAKA pour le groupe de presse MS-MÉDIA

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